Comment ?

Comment se déroulent les séances de graphothérapie ?
Suite à votre sollicitation, je vous adresse un questionnaire préalable ( à remplir et à rapporter le jour du bilan) qui me permettra de préciser les circonstances liées aux troubles de l’écriture et de mieux connaître votre enfant ou votre adolescent.

Le bilan graphomoteur :
On ne peut débuter une rééducation sans établir un bilan graphomoteur, indispensable pour valider ou non une dysgraphie.
Un bilan spécifique et des tests (vitesse et endurance par exemple), donneront les éléments qui empêchent un geste graphique efficace et satisfaisant.
Le graphothérapeute, avec sa connaissance approfondie de l’acte d’écrire et des outils adaptés, travaillera sur l’acte d’écrire en prenant en compte la personne dans sa globalité, avec ses spécificités d’enfant, d’adolescent, d’adulte.
La finalité n’est pas de « bien écrire » ou de normaliser l’écriture comme le modèle calligraphique enseigné au plus jeune. L’important est d’acquérir une aisance, une efficacité, une homogénéité. Notre rôle est de mettre en place les meilleures conditions pour que l’acte d’écrire prenne enfin sa place.
Le compte rendu de celui-ci vous sera remis lors d’un prochain rendez-vous ou nous pourrons échanger et répondre à vos interrogations.
Comment se déroulent les séances de rééducation ?
L’objectif de celles-ci devra permettre de rendre le geste graphique plus aisé, plus souple, moins contraint et donc plus agréable, tout en respectant l’individualité de chacun.
Les séances durent entre 45 et 50 minutes avec des exercices ludiques et pédagogiques qui permettront à votre enfant, adolescent, de s’approprier les bons gestes d’inscription, et de progression pour son écriture.
Durant celles-ci nous travaillerons la motricité fine : peinture, travail avec différents matériaux, jeux de stimulation et d’adresse, et selon chacun des exercices de relaxation, détente et assouplissement du geste, « brain gym ». En aucun cas nous ne travaillerons avec des pages d’écriture.
En aucun cas, l’accès à l’écriture ne devra être rébarbative et répétitive. L’enfant, l’adolescent ou l’adulte doit pouvoir être lui-même, dans ce moment qui lui est consacré, et qui lui appartient. Ainsi pourra-t-il à son rythme avancer sur son chemin qui lui permettra d’acquérir sa propre écriture, unique.
Les séances s’adapteront aux progrès et à l’évolution de chacun. Il est donc difficile de le nombrer au préalable. Mais il est important de conserver une régularité des séances, un soutien, un engagement des proches et de l’enfant, adolescent, adulte qui sera seul acteur de son projet pour un résultat satisfaisant.
La finalité n’est pas de « bien écrire » ou de normaliser l’écriture comme le modèle calligraphique enseigné au plus jeune. L’important est d’acquérir une aisance, une efficacité, une homogénéité. Notre rôle est de mettre en place les meilleures conditions pour que l’acte d’écrire prenne enfin sa place.
Financement
Aujourd’hui, certaines mutuelles peuvent prendre en charge le coût des séances de rééducation.