Dés le plus jeune âge, l’enfant va se préparer à l’écriture grâce à la peinture, pate à modeler, jeux de construction…pour apprendre à tenir un couvert pour manger, puis un crayon, pinceau.
Ecrire n’est pas un geste spontané ou inné, il s’apprend, et n’appartient qu’à son scripteur. Avant de savoir utiliser son crayon et de maitriser parfaitement son écriture, l’enfant doit passer par différentes étapes. Il commencera par imiter, copier, colorier, reproduire. La bonne tenue du crayon dépend entièrement du développement musculaire. Ecrire ne se limite pas au tracé de jolies lettres, formes sur le papier.
L’écriture manuscrite permet de structure sa pensée, d’aider à mémoriser, de développer son sens critique, sa réflexion, mais également sa concentration et sa créativité.
Cet ensemble d’éléments facilitera l’accès à la lecture et à l’orthographe.
Ecrire à la main sollicite une plus grande partie du cerveau. L’enfant, adolescent ou adulte doit d’abord visualiser mentalement les lettres à écrire, avant de laisser une trace sur le papier, en utilisant le bras, la main et les doigts. La frappe sur le clavier, où toutes les lettres sont déjà représentées selon un schéma type, ne mobilise qu’un geste standard : taper sur la touche.
On peut remarquer alors qu’aucun lien ne s’établi avec la forme de la lettre, à l’inverse de l’écriture manuscrite. La représentation mentale de ces deux façons d’écrire sont totalement différentes.